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samedi 19 novembre 2016

Citations Musicales : Nouveautés du 19/11/2016



Un bon rockeur est un rockeur mort. (Daniel Lesueur, auteur et journaliste français de la presse musicale.)

Un des aspects les plus étonnants des blues, bien qu’ils soient pleins d’échecs et de déprime, c’est qu’ils ne sont pas intrinsèquement pessimistes : le fardeau de malheur et de mélancolie est dialectiquement compensé pas leur véritable force sensuelle, qui affirme la joie de vivre, de l’amour, du sexe, de l’espoir. Quel que répressif qu’ait pu être l’environnement américain, le Nègre n’a jamais perdu confiance ou douté d’une capacité à vivre profondément endémique. Tous les blues sont d’un réalisme robuste et lyrique, chargés et tendus de sensibilité. (Richard Wright (1908-1960), Préface à Blues Fell This Morning de Paul Oliver, 1960.)


N'oublie jamais ceci : jouer du jazz, c'est comme raconter une histoire. Une fois la musique envolée et le morceau terminé, il ne doit rester que du bonheur... Sinon ça ne sert à rien. Strictement à rien ! (Maxence Fermine, Billard blues,  2003.)

Hugo disait : « Il est interdit de déposer de la musique le long de mes vers. » Brahms n’aurait pas aimé que je dépose des paroles le long de sa musique. Mais je ne fais qu’emprunter. Mes essais — qui ne sont que des essais — s’effaceront d’eux-mêmes et Brahms sera restitué. Je l’ai à peine effleuré. (Serge Gainsbourg)


Les Beatles, c’est juste bon pour draguer les filles, les Stones c’est pour les envoyer en l’air. (François Jouffa)

Quel que soit le sexe, chacun a ses emmerdes. (Patti Smith, 1977.)


Écouter du Beethoven, c'est chausser les sandales d'un génie et se rendre compte qu'on n'a pas la même pointure. (Éric-Emmanuel Schmitt, Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent, 2010.)


Le génie peut évidemment se passer d’avoir du goût, exemple : Beethoven. (Claude Debussy)

Avant tout, la pop ce sont des chansons superbes. Le reste c'est du sexe, de la subversion, du style et de l'humour. (Adam Ant)


A-t-on déjà vu un meurtre durant un concert de musique classique ? Pendant un concert de rock oui… à Altamont en 1969. (Daniel Lesueur, auteur et journaliste français de la presse musicale, né en 1952.)


J’ai le blues dans le sang, comprenez-vous ? Je ne peux ni jouer ni chanter autre chose. Et je n’ai pas envie, parce que le blues est fait pour moi. C’est comme des chaussures... Une pointure 7 n’ira jamais à un pied de 6. Vous portez celle qui vous va. Le blues me va. (Muddy Waters (1915-1983), Jazz Monthly, Janvier 1959, cité par Paul Oliver, Blues Off The Record, 1984.)


Ce soir je vais déféquer sur scène, parce que je pense que c'est la seule façon d'exprimer la nature de mon âme selon le rock'n'roll. (Sonic Youth)


Nous avons fait notre histoire dans cette langue, le jazz. Le jazz a été notre langue de communication, pour nous qui en étions privés et interdits. (Charles Mingus)


Je n’ai pas attendu d’être copié par un singe chauve pour exister. (Michel Polnareff à propos de Pascal Obispo.)


Comment veux-tu dire le mot « rocker » depuis que Julien Clerc a fait Cœur de rocker ? Comment veux-tu faire ça ? J’ose plus. J’ai plus envie de dire gendarme à Saint-Tropez, quoi. (Daniel Darc)

La sagesse populaire dit la femme de "sexe faible", ce qui prouve que la sagesse populaire peut parfois dire des conneries. (Pierre Perret)


Si la musique accompagne nos affects depuis la nuit des temps, c'est d'abord parce qu'elle est, dans l'évolution humaine, antérieure au langage. Durant longtemps, en effet, l'homme s'est exprimé par mélopées, avant de savoir parler… L'émotion musicale est donc littéralement « engrammée » dans notre cerveau archaïque. (Jean-Noël Beuzen, psychiatre et musicien.)


Faire de la musique, c'est comme faire l'amour. Les gestes sont toujours les mêmes mais chaque fois c'est différent. (Arthur Rubinstein)

Des femmes ont été niées à la masturbation plus sévèrement que les hommes et c'est bien là une autre méthode de pouvoir - on ne leur enseigne pas à se donner du plaisir... Pour la plupart des femmes cela leur prend un moment pour arriver à la « situation », mais une fois qu'elles y sont, moi je sais qu'elles vont tout faire pour aller au bout - bref, on est toutes les mêmes ! (Lydia Lunch)

Quand j'étais jeune tout ce que j'espérais c'était de pouvoir gagner ma vie en pratiquant ce que je faisais le mieux. Mais comme il n'y avait pas de vrai débouché dans la masturbation j'ai dû revenir à mes compétences de bassiste. (Les Claypool)

Je ne connais rien à la musique. Pendant des années j'ai cru que les Variations Goldberg étaient un truc que M. et Mme Goldberg ont essayé de faire pendant leur nuit de noces. (Woody Allen)

La musique c’est comme un « facilitateur » d'images, y compris, parfois, d'images érotiques, telle une vraie sex machine. (Alain Héril, psychanalyste et sexothérapeute.)

Le sexe est la seule manière qu'ont les gens de se défouler. Ça, ou se saouler complètement. (Björk)

Peu de personnes réalisent que le sexe est leur seul moyen d'exprimer toutes leurs abstractions. (Björk)

Le sexe n'est sale que quand on ne se lave pas. (Madonna)

Le sexe n’est pas une réponse. Le sexe est une question. Et la réponse est : "oui". (Steve Martin)

Le sexe est le plus illogique des besoins. (Björk)

Le sexe pour moi, c'est comme un rhume, il faut se moucher ! (Henri Salvador - La joie de vivre, 2011)


Je peux le dire rétrospectivement : j'ai fait mon éducation sexuelle avec la soul et le funk. James Brown, Stevie Wonder… Quelle vitalité dans le bassin ! Plus tard, j'ai retrouvé cette excitation sur la scène hip-hop, mais jamais ou presque dans la musique blanche.  (Sophie Bramly)


Patrick Bruel chante tellement faux que même certains de ses fans s’en aperçoivent. (Georges Moustaki)


Je trouve sympa de chanter faux, de se retrouver à bout de souffle ou de ne pas finir son couplet, ça fait authentique. (Hilary Duff)

Pour la première fois, j'utilise mon cerveau et j'adore ça. (Victoria Beckham)

lundi 4 juillet 2016

Citations de Bernie Bonvoisin



  • Moi je suis dans la vie, je ne vis pas dans une tour, je fais mes propres courses, je parle aux gens, quand on me dit bonjour je réponds. (Marianne, 2014)

  • Tout ce que je traverse me bouleverse. Tout ce que je fais a un fond politique. Tout n’est pas politique, mais moi je vis dans un monde, dans une société, je vois des choses autour de moi et je ne comprends pas comment on peut ne pas être touché par ce qui se passe ou par ce que l'on voit. Quand je vois des dizaines de mecs qui dorment dans des encadrements de boutiques, ça me casse les couilles ! J’ai un très bon train de vie, je suis heureux, je vis bien mais ça me casse les couilles ! Et en tant qu’artiste, j’ai le privilège d’avoir par moment des espaces pour exprimer mon truc. Je le fais parce que c’est important. C’est une nécessité. C’est pas parce que le monde est comme ça qu’il faut l’accepter et s’y plier. (Marianne, 2014)

  • Le rock est à la musique ce qu’est le théâtre à l’art d’expression, c’est quelque chose qui à la base est fait en révolte, en réaction contre un truc. Quand je monte sur scène, c’est pour vous ouvrir le front. Les deux ne sont pas incompatibles : on peut « envoyer » en terme de son et aussi avoir un cerveau entre les deux oreilles. Le rock, c'est pas nécessairement des histoires de gonzesses et des mecs qui sont tristes parce qu’on les a largués. (Marianne, 2014)

  • On me dit souvent que je suis un chanteur engagé. Je réponds non, je ne suis pas un chanteur engagé. Ce qui serait intéressant, ce serait plutôt de demander à ceux qui ne sont pas engagés pourquoi ils ne le sont pas. On pose la question dans le mauvais sens. (Marianne, 2014)

  • On a basculé dans un nouveau monde, dans des choses consommables, des produits. Ce qui était important avant, c’était ce qu’on était ; aujourd’hui c’est ce qu’on a. Peu importe ce que tu fais, on s’en bat les couilles mais faut que ce soit rentable. On est tombé dans la culture du néant, dans la néantissitude, dans les machines à rien, les gens qu’ont rien à vendre. « Star » d’un coup, c’est devenu une insulte. A partir du moment où les majors se sont mises à la botte des médias, ça a changé un rapport de force, on est rentré dans une autre vista du truc. Aujourd’hui, ce qui compte c’est d’être connu, de faire de l’oseille. S’impliquer dans les choses, c’est prendre des risques, de vendre moins de DVD, moins de CD… (Marianne, 2014)

  • La musique engagée aujourd’hui, les gens s’en battent les couilles. Ce qui les préoccupe c’est leur gueule. Tout ce qui est au-delà de leur nombril, ça ne les intéresse pas. On est dans un pays où on percute sur les choses que quand on se les prend dans la bouche. A côté de ça, on fait croire aux gens que tout est possible avec un ordinateur. On leur vend un bien-être, on leur dit que le bonheur c’est ça. « Tiens, mec ! T’as un iPhone, t’as un iPad, t’as un iMesCouilles ? C’est ça le bonheur, regarde les autres, tout le monde en a un, putain, t’en as pas un ? Mais qu’est-ce que tu fais ? » Et on achète la paix sociale comme ça... Moi, j’ai un téléphone qui marche au silex, qui sert à téléphoner. Et je veux pas recevoir mes mails sur mon téléphone, ça me casse les couilles ! Alors d’accord ça a un côté fabuleux mais il y a toujours une part d’ombre dans les choses… (Marianne, 2014)

  • Nous, quand on a débarqué sous Giscard, c’était une France à la trique, ça rigolait pas. Il y avait le SAC (le Service d'action civique), c’était une époque très très chaude. Mais on y est allé quand même quoi. Aujourd’hui, les jeunes qui font de la musique, ils choisissent de faire une carrière donc ils sont lisses, ils sont propres, ça déborde pas. Nous, on avait un cliché en tête : c’était sexe, drogue et rock'n’roll. Et on l’a appliqué comme une méthode. Aujourd’hui, on demande aux « artistes » de se tenir à carreau parce que si ça marche, c’est beaucoup d’argent. Faut fermer sa bouche, prendre son oseille et voilà. Et surtout, il y a de moins en moins d’artistes et de plus en plus de produits. La problématique, elle est là. On est dans un monde où il faut faire des morceaux de 3 min 30 sinon on ne vous passe pas à la radio ou pas en entier. Pour moi c’est non, va te faire enculer, le morceau il est comme ça, pas autrement. Et puis les jeunes, ils écoutent quoi ? Maître Gims ? C’est à dire des gens qui sont incapables de construire une phrase, d’aligner trois mots ! C’est aussi quelque chose de culturel : en tant qu’ado, j’ai grandi dans une queue de comète où il y avait du lourd : le Che, les luttes à l’étranger, j’ai grandi à côté de la fac de Nanterre, les mecs avaient une conscience politique. Aujourd’hui, être engagé, j’ai la sensation que c’est comme avoir une maladie ou quelque chose de sale… (Marianne, 2014)

  • C’est comme ces mecs qui sont aux Restos du cœur et qui demandent à des Rmistes d’acheter leurs albums pour que ces mêmes Rmistes puissent manger quoi… Je trouve ça honteux. J’ai eu la possibilité de les rejoindre mais je leur ai dit d’aller se faire enculer. J’ai eu la chance de côtoyer Coluche et franchement il a dû se retourner plus d’une fois dans sa tombe. (Marianne, 2014)

  • Les zéniths on les a fait en long, en large et en travers ! Nous on veut repartir d’en bas. Ce qui est important aujourd’hui, c’est d’aller là où plus personne ne va. Les artistes majors ne viennent pas dans ces endroits là. Il y a un circuit aujourd’hui, dans des villes de grande importance, où on a installé des salles pour ça, mais on s’aperçoit qu’à 200 bornes de ces endroits là, il y a aussi des salles et des gens autour. Avec le Kollectif AK-47, mon nouveau groupe, on a joué sous un préau d’école en Savoie, 3 000 mecs étaient là. Il y avait autant de monde dehors que dedans. Si les gens viennent à nous, c’est aussi bien d’avoir la démarche inverse et d’aller vers eux. C’est un retour aux sources, il n’y a pas de raison de ne jouer qu’à Paris, Lyon ou Marseille. (Marianne, 2014)

  • Aujourd'hui tout est dangereux, tout est nocif. On ne peut plus fumer, on ne peut plus rouler vite. Il faut attacher sa ceinture, il faut pas dire ça, pas écouter ça, on ne prend plus aucun risque. On meurt de toute façon hein, donc autant goûter le plus possible. La première chose qui a été claire pour nous à l’époque, c’était ça : le faire d’une manière extrême. On voulait des filles ? On avait des filles. On voulait de la came ? On avait de la came. Au début, on répétait à Argenteuil dans une petite salle pourrave, on fumait un shit davantage fait avec de la terre et du pneu qu’autre chose. C’est anormal de faire ce qu’on faisait. Mais c’est pour ça qu’on le faisait. Franchement, j’ai été pissé dans des endroits où peu de gens vont… Je souhaite à tout le monde de s’égarer. C’est important de s’égarer. C’est important de goûter. On ne sait jamais, on va peut-être aimer ça ? (Marianne, 2014)

  • Je ne pense pas que l’explosion soit un besoin en soi. Mais en même temps le fait que les gens acceptent ce qu’ils subissent révèle quelque chose. Dans la génération de 1968, je ne sais pas si les gens ont encaissé la moitié de ce que les gens encaissent aujourd’hui. Pourtant, à l’époque, à la CGT il y avait 500 000 adhérents. Aujourd’hui, s’ils sont 10 000 dehors, ils sont au taquet les mecs. Il n‘y a plus de militantisme, plus d’engagement, les gens ne croient plus en rien à part leur bien-être, leur confort. Il me semble qu’il y avait, auparavant, quelque chose de commun, tourné vers les autres, qui a totalement volé en éclats. Alors il faudrait peut-être que les choses implosent à un moment donné pour revenir à quelque chose de plus contemplatif, parce qu’aujourd’hui on ne prend plus le temps. C’est essentiel de prendre le temps. (Marianne, 2014)

  • Nous on est tombé dans un mouvement, le mouvement punk, dans un espace vierge où les majors prenaient le temps de « développer » les artistes. On pouvait faire un ou deux albums sans que ce soit un succès commercial et en faire un troisième malgré tout, développer des carrières. Aujourd’hui, vous arrivez, vous avez un mois pour installer votre titre, sinon tu dégages. (Marianne, 2014)

  • Si le but de ta vie c’est de finir ton cul posé chez Michel Drucker, bon bah tant pis, chacun sa forme de misère... (Marianne, 2014)

  • Ceux qui disent « Ce n’est pas mon boulot de m'engager », et que t’arrives à vivre dans ce monde et qu’autour de toi personne ne te touche, faut être un sale mec. En même temps on peut concevoir que certains ne s’engagent pas par crainte de vendre moins de CD, d’avoir moins de monde à leurs concerts. Beaucoup d’artistes se « chient dessus » par crainte des retombées. La misère a toutes les formes possibles et imaginables, cette réaction en est une. (2014)

  • Ce qui m’intéresse c’est de faire de la musique, voilà. Après on a eu la chance d’avoir une histoire qui tenait la route, mais c’est beaucoup de travail c’est comme tout, il n’y a pas de recette magique. On a toujours été cash et clair avec les gens, ça plaît ou pas. On n’a jamais cherché à « tortiller du cul » pour séduire ça ou ça … On a fait les choses comme on les sentait. (2014)

  • Là tu vois on est sur une grande et belle Avenue parisienne, t’as des belles boutiques et tout, et moi ça m’gêne de voir qu’il y a des mecs la nuit qui dorment devant ces magasins et qui n’ont rien. Je trouve ça anormal, ça me dérange et j’en parle comme je peux. Après c’est la conscience de chacun qui parle. Mais moi ça m’casse les couilles de voir ça. (2014)

dimanche 19 juin 2016

Citations Rock : Nouveautés




  • Dans certains pays, on connaît mon cul mieux que ma musique. (Michel Polnareff)
  • Le rock’n’roll, c’est une oasis d’adrénaline pour enfants perdus. (Mathias Malzieu, Journal d’un vampire en pyjama, Albin Michel)
  • Le blues, c'est quand t'as plus un rond et que ta petite amie t'a quitté. (Joe Cooper)
  • Les One Direction ? Ce sont tous des suceurs de bite qui finiront en désintox avant leurs 30 ans. (Noel Gallagher, Esquire, 2015)
  • Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie. (Andrée Maillet, poétesse québecoise)
  • La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence. (Miles Davis)
  • Le punk n'est pas qu'un son, une musique. Le punk est un style de vie. (Billie Joe Armstrong, Green Day)
  • Cette terre est ma terre et cette terre est la tienne, c’est sur, mais le monde est gouverné par ceux qui n’écoutent jamais de musique de toutes façons. (Bob Dylan)
  • Celui qui n’est pas occupé à naître est occupé à mourir. (Bob Dylan)
  • Les gens font rarement ce en quoi ils croient. Ils font ce qui est convenable, puis ils regrettent. (Bob Dylan)
  • Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des Bidochons, celle de la paillardise aussi bien que celle du chant des partisans. Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’Assiette au beurre, du Sapeur Camembert, celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du Canard, de Fluide Glacial et de Charlie, drôles, insolents, libres ! Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des Enfants du Paradis et des Enfants du Veld ’hiv, celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée. (Pierre Perret)
  • Sous acide, on allait dans les parcs pour parler aux arbres. Ils gagnaient souvent la conversation. (Lemmy Kilmister, Motörhead)
  • Je mourrai quand ce sera mon heure de mourir, alors laissez-moi vivre ma vie comme je le veux. (Jimi Hendrix - If 6 was 9)
  • Ne pas être sexy sur une scène de rock'n roll, c'est un handicap. (Michel Braudeau, romancier)
  • Finalement on peut considérer que la New Wave est un concept un peu flou qui va englober toute la musique des années quatre-vingt quand elle n'est pas punk ou rock au sens classique du terme c'est à dire au sens 'stonien avec riff et solo de guitare. (Dominique Dupuis – New Wave Vinyls – Editions Stéphane Bachès, 2011)
  • La vie est une grande route remplies de signes. Alors, quand vous en traversez les ornières, ne vous compliquez pas les choses. Fuyez la haine, la bêtise et la jalousie. N’enterrez pas vos pensées, amenez votre vision à la réalité. Réveillez-vous et vivez ! (Bob Marley)
  • L’homme est un univers en lui-même. (Bob Marley)
  • Je t'explique. Le Rock'n roll, c'est un sport de tripes, c'est avant tout un sport d'hommes. C'est pour le Peuple de la nuit, les gosses de l'Enfer, les masturbateurs, les exclus, les sans-grades qui n'ont pas le droit à la parole et aucun moyen de dire : « Eh ! Je hais ce putain de monde. Mon père est un connard ! Fuck aux enfoirés, fuck à l'autorité, je veux un orgasme ! » Je veux que tu rugisses, que tu meugles ! Le trip c'est pas libération de la femme les filles ! Le trip c'est libido de femelles ! Je veux voir les griffes et les morsures saigner le long du dos des mecs ! Allez on y retourne, c'est parti. (The Runaways le film – Kim Fowley)
  • Les deux grandes spécialités des États-Unis sont les démagogues et le rock and roll, et à notre époque, nous avons eu largement droit aux uns comme à l'autre. (Stephen King - Dome, 2011)
  • J’avais l’habitude de penser que tous ceux qui font des choses bizarres sont bizarres. Maintenant, je sais que ce sont les personnes qui en appellent d’autres bizarres qui sont bizarres. (Paul McCartney)
  • Je n’ai jamais cherché à être bizarre. C’est toujours les autres qui m’ont qualifié de bizarre. (Frank Zappa)
  • L'état d'esprit d'un certain nombre d'éducateurs ressemble fort à celui des évêques après le dernier concile. Les programmes des écoles nouvelles ou libérées évoquent les liturgies des messes folk ou rock. (Ivan Illich – Une société sans école, 1971)
  • Confrontes-toi à ta peur la plus profonde ; après cela, la peur n’a plus de pouvoir, et la peur de la liberté s’éloigne et disparaît. Tu es libre. (Jim Morrison)
  • J’aime les gens qui secouent les autres et qui les rendent mal à l’aise. (Jim Morrison)
  • Si, jadis, on écoutait la musique par amour de la musique, aujourd'hui elle hurle partout et toujours, sans se demander si on a envie de l'écouter, elle hurle dans les haut-parleurs, dans les voitures, dans les restaurants, dans les ascensceurs, dans les rues, dans les salles d'attente, dans les salles de gymnastique, dans les oreilles bouchées des walkmen, musique réécrite, réinstrumentée, raccourcie, écartelée, des fragments de rock, de jazz, d'opéra, flot où tout s'entremêle sans qu'on sache qui est le compositeur (la musique devenue bruit est anonyme), sans qu'on distingue le début ou la fin (la musique devenue bruit ne connaît pas la forme). (Milan Kundera – L’ignorance)
  • C’est de regarder cette putain de télé qui rend les gens disfonctionnels. (Nick Cave)
  • La poésie, c'est comme le rock. Surtout pas un blouson de cuir et autres conventions. (Matthieu Chedid)
  • Le rock, le jazz, ce n'est rien d'autre qu'une traduction des sons hideux et irrationnels de l'environnement industriel en langage musical. (Marshall Mc Luhan, professeur, philosophe, sociologue)
  • Vouloir être quelqu’un d’autre c’est gâcher la personne que vous êtes. (Kurt Cobain)
  • Quand le rock sera mort, le monde entier explosera. Il a déjà tellement perdu son essence, il a tellement été plagié qu'il survit à peine, aujourd'hui. Ça me dégoûte. Les jeunes n'ont plus le même intérêt pour le rock que les générations précédentes. C'est devenu une revendication à la mode et une identité qu'ils utilisent pour baiser et avoir une vie sociale. Dans ces conditions, on peut pas dire que la musique les intéresse. Ils choisiront des sons et des tonalités dans une machine de réalité virtuelle. Ils les écouteront, ressentiront les mêmes choses et... ils iront faire la fête. Cette machine sera munie d'écouteurs, on pourra discuter en écoutant de la musique virtuelle, on pourra baiser, boire... Cette machine permettra de planer. La technologie aura tellement évolué. Il y aura aussi des junkies virtuels qu'on retrouvera sur leur canapé, morts d'une overdose. (Kurt Cobain About A Son - Kurt Cobain)
  • Je préfère être détesté pour ce que je suis qu’aimé pour ce que je ne suis pas. (Kurt Cobain)
  • La télévision nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rock stars, mais c'est FAUX. Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment, plein le cul. (Fight Club – Tyler)
  • Faut savoir jouer un peu n'importe quoi Quand on fait les bals du samedi soir. Un air d'accordéon pour ceux qui aiment ça Et pour le pied un rock à la guitare. (Joe Dassin – Allons danser Valérie)
  • Si tout le monde souhaitait la paix plutôt qu’une autre télé, alors il y aurait la paix. (John Lennon)
  • Notre société est dirigée par des aliénés au service d’objectifs aliénants. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques à des fins démentes et je pense que je suis susceptible d’être enfermé pour oser exprimer cela. C’est ce qui est dément à ce sujet. (John Lennon)
  • Les gens posent la question « C'est quoi un RocknRolla ? » Alors je leur dis, c'est pas une question de riffs, de snifs et de perfs, oh non, c'est bien plus que ça mon frère. On veut tous mener la belle vie. Pour certains, c'est le pognon, ou la drogue. Pour d'autres, c'est la baise, les paillettes, le prestige. Mais un RocknRolla, c'est différent. Pourquoi ? Parce qu'un vrai RocknRolla, il lui faut la totale ! (Mark Strong (Archy) – RocknRolla, 2008)
  • C’est l’un des trucs fabuleux de la composition de chansons : ce n’est pas une expérience intellectuelle. On peut évidemment avoir à se servir de son cerveau ici et là mais, au fond, c’est surtout la capacité à saisir des moments. (Keith Richards)
  • Chacun doit réaliser qu’il ne doit pas s’accrocher au passé s’il veut avoir un quelconque futur. Chaque seconde devrait conduire à la suivante. (Joe Strummer)
  • Les jeux vidéo sont mauvais pour vous ? C'est ce qu'ils avaient dit pour le rock'n'roll ! (Shigeru Miyamoto, créateur de jeux vidéos)
  • Est-ce qu'il y a quelque chose que les rock stars ne connaissent pas ? (Homer Simpson)
  • Quand Slash a sorti son premier album avec Snakepit, j'ai du lui dire : « Tu vas bousiller ta carrière ». J'ai été viré. (Doug Goldstein, manager de GN'R depuis 1990)
  • Je ne puis concevoir qu'un homme vraiment heureux puisse jamais songer à l'art. Vivre vraiment, c'est avoir la plénitude. Est-ce que l'art est autre chose qu'un aveu de notre impuissance ? (Richard Wagner)


mardi 29 mars 2016

Citations de David Bowie



  • Nous étions une petite famille typique de la classe ouvrière, avec sa vie rangée et monotone. Rien de magique, rien de brillant. J'ai su que cette vie n'était pas pour moi à 8 ans, lorsque j'ai entendu Little Richard. (Les Inrocks, 1993)
  • J’ai fait une audition à la BBC et j’ai échoué. Le commentaire disait : “Ce chanteur manque totalement de personnalité et toutes ses notes sont fausses." 
  • Je n'ai jamais eu aucun doute quand à ma réussite. Je savais que je deviendrais célèbre, je me suis préparé à cette vie très jeune. De l'extérieur je n'étais qu'un type effrayé et timide. Mais au fond de moi, l'assurance était phénoménale. (Les Inrocks, 1993)
  • S’il a chanté dans Top gear, c’est parce que le producteur de l’émission faisait bien son boulot (et l’attaché de presse de Deram aussi). Franchement, je ne trouvais pas ça terrible. C’était sa période Anthony Newley (acteur-parolier célèbre en Angleterre), et ça me laissait un peu de marbre ;  pour être sincère, c’est toujours le cas. (John Peel, 1990)
  • Le nom Bowie (connu pour être celui d'un couteau remontant au moyen-âge) me parlait lorsque j'étais plus jeune. J'étais dans une phase très philosophique à l'âge de 16 ans et je cherchais un truisme évoquant quelque chose qui coupe les mensonges. (Rolling Stone, février 1974)
  • Les premiers instruments de David, un saoxophone en plastique, une boîte à guitare et un xylophone, lui furent données avant l'adolescence. Il possédait également un tourne disques à une époque où peu d'enfants en avaient. (Kristina Amadeus, cousine de David Bowie, 2016)
  • Je change d'apparence pour la simple raison que je me lasse et pour moi, s'ennuyer est le pire péché. (Mirabelle, Janvier 1974)
  • Lorsqu'il avait 11 ans, nous dansions comme des elfes possédés sur les disques de Bill Haley, Fats Domino et Elvis Presley. (Kristina Amadeus, cousine de David Bowie, 2016)
  • J'ai toujours pensé qu'il y avait mieux à faire qu'être un chanteur sur scène qui fait crier les filles. Mais ce n'est que lorsque j'ai rencontré Lindsay Kemp, mon professeur de mime, que j'ai vraiment compris comment la mise en scène et le théâtre pouvaient contribuer à un show rock. (Mirabelle, Janvier 1974)
  • Peut-être que je suis fou aussi - il y en a dans la famille - mais j'ai toujours eu le besoin d'être quelque chose de plus qu'humain. Je me sentais dérisoire en tant qu'humain. Je pensais, "fuck that". Je veux être un superhumain." (Q Magazine, 1990)
  • Votre idée du bonheur parfait ? La lecture. (Vanity Fair, 1998)
  • Au début, Ziggy ne devait exister que sur scène, mais petit à petit, il m'a remplacé dans la vie privée. Je ne savais plus où il finissait et où je commençais. Ce n'était vraiment pas drôle d'être Ziggy 24 heures sur 24. Je me souviens d'une solitude atroce. (Les Inrocks, 1993)
  • En tant qu'artiste je voulais, plus que tout, contribuer à la culture dans laquelle je vivais. (GQ, 2002)
  • Je suis une star instantanée. Ajoutez juste de l'eau et tournez. (Who's Who in the Movies by Leslie Halliwell, 2003)
  • J'ai toujours été stupéfait d'être considéré comme le caméléon du rock. Le caméléon ne dépense-t-il pas une énergie phénoménale pour devenir impossible à distinguer de son environnement ? (Esquire, 2004)
  • Je ne sais pas si je change tout le temps d'avis ou si je mens beaucoup. C'est quelque part entre les deux. (Rolling Stone, février 1974)
  • Je mens comme je respire, tout le temps. Mais c’est seulement lorsque je constate que ce genre d’affirmation a une certaine gueule quelques semaines plus tard que je m’efforce de la consolider (rires). Je me suis rendu compte que si je m'étends dans les journaux, cela prend des allures de rabâchage après deux ou trois fois. Je finis par me paraphraser, et ça n'a plus de sens réel. Alors j'ai commencé à ajouter des éléments incongrus pour éviter de me mettre à radoter. (Rock & Folk, 1976)
  • Côté inspiration, je n'ai pas beaucoup changé de point de vue depuis mes 12 ans. J'ai une mentalité d'enfant de 12 ans. J'avais un frère qui était dans Kerouac et il m'a donné à lire "Sur la route" à cet âge là. C'est encore une grosse influence. (Rolling Stone, février 1974)
  • Je ne me contente pas d'écrire des chansons, je veux les rendre tri-dimensionnelles. Le songwriting en tant qu'art est un peu archaïque maintenant. Une chanson doit prendre forme, être personnifiée, et influencer les gens. Cela doit les affecter non pas juste en tant que chanson, mais en tant que style de vie. Les rock stars ont assimilé tout un tas de philosophies, de styles, d'histoires, d'écrits, et ils recrachent ce qu'ils ont glâné de tout ça. (Rolling Stone, février 1994)
  • Le plus intéressant pour un artiste est de piocher parmi les débris d'une culture, de regarder ce qui a été oublié ou pas vraiment pris au sérieux. Une fois que quelque chose est catégorisé et accepté, il devient une part de la tyrannie du mainstream et perd sa puissance. Ca a toujours été comme ça pour moi : ce qui m'emprisonne le plus, c'est de me sentir catalogué. (New York Times, juin 1998)
  • Au début des années 70, les gars comme moi, Bryan Ferry ou Brian Eno (…) nous étions excités par les décors, par la façon de nous habiller, par le fait de tenter de créer tout un univers pour la musique que nous faisions. (…) Nous parlions des livres que nous lisions, les poètes Beat. Nous parlions du théâtre Kabuki. Nous parlions d'artistes. J'étais intéressé par les Expressionnistes. Et il y avait énormément de Dada dans ce que nous faisions. (New York Times, juin 1998)
  • Duchamp, Burroughs, les films expressionnistes. C'était si jouissif d'appliquer toutes ces théories d'avant-garde à la musique populaire. (Les Inrocks, 1993)
  • J'ai toujours fait attention à renvoyer l'ascenseur à ceux qui m'ont influencé. Si j'aime un artiste, je tiens à le faire partager. J'ai fait ça avec Lou Reed, avec Iggy Pop. J'étais très connu et, comme on m'écoutait, j'en ai profité pour les aider. (Les Inrocks, 1993)
  • Mon premier groupe à avoir un début d'intérêt s'appelait The Hype. Tony Visconti était à la basse, Mick Ronson à la guitare, John Cambridge à la batterie et moi aux claviers et à la guitare rythmique. Je me souviens d'un concert de 1970 au Roundhouse (…) Nous étions habillés en Superman, ce devait être un spectacle totalement grotesque. A ma connaissance, ce fut le tout premier concert de glam rock, donné dans l'indifférence générale. (Les Inrocks, 1993)
  • Cela me fout tellement en colère quand les gens se concentrent sur les paroles. Cela implique qu'il n'y a pas de message dans la musique elle-même. (NME, 1980)
  • J’ai dû me résigner, il y a de cela des années, au fait que je ne suis pas très articulé lorsqu’il s’agit d’expliquer ce que je ressens. Mais ma musique le fait pour moi, elle le fait vraiment. Il y a, dans les cordes et mélodies, tout ce que je veux dire. Les mots sont juste là pour amadouer. (Livewire, 2002)
  • J'étais si élitiste, si snob. J'ai toujours méprisé la musique mainstream, seuls les nouveaux sons m'excitaient. Et encore, ils me lassaient très vite. (Les Inrocks 1993)
  • Chaque fois que je fais un album, j'ai tendance à prendre le chemin du suicide commercial parce que je me révolte contre le dernier album que j'ai fait, surtout s'il a eu du succès. C'est une façon d'éviter que cela devienne trop confortable, car alors j'écris mal – j'écris des chansons nulles. (Record Collector, 1993)
  • Tonight en 1986 est ce que j'ai fait de pire dans toute ma carrière. Il n'y a plus la moindre inventivité, la moindre flamme. J'ai totalement déserté mes disques à partir de cette époque. (…) Je n'aurais rien dû enregistrer entre Scary Monsters et Black Tie White Noise. (Les Inrocks, 1993)
  • (Évoquant une époque où il était plongé dans la magie, via le livre de Dion Fortune "Psychic Self Defense"). Je dessinais des portes pour aller dans d'autres dimensions et je suis persuadé, pour ma part, d'avoir vraiment pénétré d'autres mondes, d'être passé de l'autre côté. (NME, 1997)
  • J'ai eu plus qu'un intérêt passager pour l’Égyptologie, le mysticisme et la Kabbale. A cette époque, la réponse à la vie semblait quelque chose d'absolument évident. Ma vie entière allait être transformée en cet étrange univers fantastique nihiliste, de désastre prochain, de personnages mythologiques et de totalitarisme imminent. (Musician, mai 1993)
  • La chanson Station to Station a beaucoup à voir avec le Chemin de Croix. Toutes les références qui s'y trouvent ont à voir avec la Kabbale. C'est l'album le plus proche d'un traité de magie que j'aie jamais écrit. Je n'ai jamais lu une critique qui l'ait pigé. C'est un album extrêmement sombre. Un très mauvais moment à vivre, je dois dire. (Q Magazine, 1997)
  • Lorsque j'ai atteint la quarantaine, tout est allé de travers. En 1987 il semblait que plus rien ne marchait pour moi musicalement. J'avais perdu le fil. Je me suis senti vraiment mal. Je me suis senti nul en tant qu'artiste. Et j'ai probablement commencé à travailler sur le côté visuel des choses (la peinture en particulier) d'une façon presque désespérée pour trouver une forme de salut en tant qu'artiste. (New York Times, juin 1998)
  • J'ai remarqué que lorsque je rencontre un blocage dans mon écriture, je me tourne vers quelque chose de visuel – qu'il s'agisse d'aller voir le travail de quelqu'un d'autre ou de me mettre à peindre. (Lucky Magazine, octobre 2005)
  • J'ai commencé à collectionner très tôt (les œuvres d'art). J'ai quelques Le Tintoret depuis de nombreuses années. J'ai un Rubens. L'art est, sérieusement, la seule chose que j'ai jamais voulu posséder. Ca a toujours été pour moi une nourriture stable. Je m'en sers. Cela peut changer mon humeur le matin. La même œuvre peut influer de différentes façons, selon ce que je traverse. (New York Times, juin 1998)
  • Je suis gay, et je l'ai toujours été, même lorsque j'étais David Jones. (Melody Maker, 1972)
  • Ma plus grande erreur a été de dire au journaliste du Melody Maker que j'étais bisexuel. Mon Dieu, j'étais si jeune alors. J'expérimentais… (Rolling Stone, 1993)
  • On parlait très peu de bisexualité ou de culture gay avant moi. Sans le savoir, j'ai vraiment fait émerger tout ça. Avant de venir en Amérique, je n'avais jamais, jamais vu le mot gay. Il a fallu un peu de temps et quelques grosses rumeurs avant que les gays ne disent "nous désavouons David Bowie". Bien sûr. Ils savaient que je n'étais pas ce pour quoi ils se battaient. (Playboy, 1976)
  • Si j'ai contribué à une chose, c'est à une bonne dose d'incertitude. Pour le meilleur ou pour le pire. (NME, sept 1980)
  • Je crois en une forme d'énergie. Mais je ne souhaiterais pas mettre un nom dessus. (London Weekend Television Program, 1973)
  • J'ai étudié le bouddhisme tibétain lorsque j'étais jeune, influencé par Kerouac. (…) Je me suis habitué à leur façon de penser, ou de ne pas penser, et pendant un temps j'ai été très impliqué. J'ai été jusqu'à vouloir devenir moine novice mais deux semaines avant de m'engager j'ai rompu, je me suis retrouvé dans les rues bourré et je n'ai jamais regardé en arrière. (Rolling Stone, février 1994)
  • J'ai un véritable besoin, effréné, de spiritualité. Mais je ne suis à l'aise avec aucune religion établie et j'ai d'une certaine façon touché à toutes. Je ne suis pas en quête de foi, je ne veux pas croire en quelque chose. Je cherche la connaissance. (NME, Nov 1995)
  • Je suis en admiration devant l'univers, mais je ne crois pas nécessairement qu'il y ait une intelligence derrière. (Esquire, 2004)
  • Il y a environ deux ans j'ai été invité à la Factory (…) J'ai rencontré cet homme qui était mort vivant. Le teint jaune, une perruque de la mauvaise couleur, de petites lunettes. J'ai tendu la main et le mec s'est retiré, alors j'ai pensé 'ce type n'aime pas la chair, de toute évidence c'est un reptilien'. Il a sorti un appareil photo et a pris une photo de moi. J'ai tenté de papoter avec lui mais ça ne menait nulle part. Mais alors il a vu mes chaussures. Je portais une paire de chaussures jaunes et dorées, et il a dit "J'adore ces chaussures, dis-moi où tu les a trouvées". Il s'est alors lancé dans un discours sur le design de chaussures et ça a brisé la glace. Mes chaussures jaunes ont brisé la glace avec Andy Warhol. J'adore ce qu'il faisait. (Rolling Stone, 1974)
  • J'étais invisible, personne ne me voyait. Jusqu'au jour où j'ai teint mes cheveux en rouge. Là, pour la première fois, on m'a remarqué ! C'était en 1971, pendant l'enregistrement de Ziggy Stardust.Je cherchais à me créer un personnage pour porter cet album sur scène. Je suis allé voir Orange Mécanique au cinéma, et je suis tombé en admiration devant les fringues de la bande de casseurs : combinaisons à fermeture Eclair, chaussures de catch, bandeau sur l'œil… j'adorais le côté violent de cette image, j'ai voulu le rendre absurde, vaudevillesque. (Les Inrocks 1993)
  • Avec un costume, portez toujours de grosses chaussures anglaises, celles à larges bords. Il n'y a rien de pire que ces petites choses italiennes en bas des jambes. (Esquire, 2004)
  • Je suis beaucoup plus intéressé par les implications théâtrales des vêtements que je ne le suis par la mode de tous les jours. (…) Vous savez quoi ? Je n'ai jamais été à un défilé de mode de ma vie. (Lucky Magazine, oct 2005)
  • J'ai pris de l'acide trois fois. C'était très coloré, mais j'ai pensé que ma propre imagination était déjà plus riche. Naturellement. (…) Les seules drogues que je prends, en fait, sont celles qui permettent de travailler plus longtemps. (Playboy, 1976)
  • Incroyables pertes de mémoire. Des pans entiers de ma vie. Je ne peux pas me souvenir, par exemple, de quoi que ce soit – quoi que ce soit - de 1975. Pas une seule minute ! (Rolling Stone, 1983)
  • J'ai besoin de sentir que je ne me laisse pas tomber en tant qu'artiste et que j'ai toujours quelque chose à apporter. Ca ne marche pas pour moi de faire mon Major Tom. Je n'ai pas envie de finir à Las Vegas. (USA Today, 1995)
  • Je n'ai jamais pensé que la vie était très longue. Devenir vieux n'a pas du tout été une surprise pour moi. J'ignore si c'est une bonne ou une mauvaise chose mais j'ai toujours été terriblement conscient de sa finitude, et j'ai toujours pensé que si nous n'avons qu'une vie, alors essayons d'expérimenter avec. (The Telegraph, 1996)
  • En vieillissant, les questions se résument à deux ou trois. Combien de temps ? Et que faire du temps qu'il me reste ? (New York Times, 2002)
  • Tirez le meilleur de chaque instant. Nous n'évoluons pas. Nous n'allons nulle part. (Esquire, 2004)
  • "Comment se fait-il que les seuls artistes noirs présentés passent entre 2h30 du matin et 6h du matin ?", demande David Bowie à son interlocuteur Mark Goodman. Alors que l'animateur de MTV se justifie en disant "qu'une petite ville du Midwest pourrait être effrayée par Prince", que la chaîne doit "jouer une musique qui plaise au pays tout entier" et doit parler "à un ado de 17 ans" qui n'habite pas une grande ville, Bowie insiste. "Mais attendez, peut-être que les Isley Brothers ou Marvin Gaye parlent à un ado de 17 ans noir. Lui aussi est américain", persiste-t-il, en évoquant les très bons clips déjà réalisés pour des artistes de soul et de funk et que MTV continue d'ignorer. (MTV News, 1983)
  • C'est la musique noire américaine, comme Little Richard et John Coltrane dans les années 1950, qui m'a vraiment poussé à faire de la musique et à écrire. (Record Collector, 1993)
  • Je ne peux pas tout livrer, dire non mais vouloir dire oui, c'est tout ce que j'ai toujours voulu dire, c'est le message que j'envoie. (sur "I Can't Give Everything Away", 2016)
  • Je pense que la célébrité en elle-même n'est pas une récompense. Tout au plus, elle te permet d'avoir une place au restaurant.
  • Je ne sais pas où je vais aller à partir de maintenant. Mais je promets que ça ne sera pas ennuyeux. 
  • La vérité étant que, bien sûr, il n'y a pas de voyage. Il y a des arrivées et des départs, le tout en même temps. 
  • Quand tu vieillis, le nombre de questions se réduit à deux ou trois. Combien de temps ? Et que vais-je faire avec le temps qui me reste ?  
  • J'ai réinventé mon image tellement de fois que je suis dans le déni d'avoir été à l'origine une femme coréenne en surpoids. 
  • Je voulais démontrer le pouvoir de soutien qu'est la musique. 
  • Je suis toujours émerveillé de voir que les gens prennent ce que je dis au sérieux. Je ne prends même pas ce que je dis au sérieux. 
  • Tout ce que je veux dire se trouve dans les cordes et les mélodies. Les mots les égayent juste. Ça a toujours été pour moi le moyen d'exprimer ce qui ne l'était d'aucune autre façon. 
  • J'ai fait plus de 25 albums studios. J'ai probablement fait deux albums puants, des albums pas si mauvais et quelques très bons albums. Je suis fier de ce que j'ai fait. En fait, ça a été une belle balade. 
  • En tant que noir américain, il ne se passe pas un jour sans que je sois renvoyé au fait que je suis noir. Cela n'a rien à voir avec moi. Certaines personnes se sentent juste mal à l'aise en ma présence. Avec David Bowie, je n'ai jamais rien ressenti de tel. (Nile Rodgers, 1983)


  • Pour Let's Dance il avait assez foi en moi pour me laisser le contrôle total. Il disait "Nile, prends ma vision et concrétise là. Tu es l'impresario." C'était la plus grande forme de respect que personne ne m'avait jamais donnée. (Nile Rodgers, 1983)
  • David Bowie m'a montré une photo de Little Richard dans une cadillac rouge en me disant "Je veux que mon album sonne comme ça." "Il m'avait juste montré une photo mais j'ai totalement compris. Il voulait quelque chose qui donne une idée de futur mais qui soit enraciné dans le rock'n'roll, quelque chose de noir, de R&B, mais de mutant et d'indémodable. (Nile Rodgers, 1983)
  • Ce type m'a sauvé de l'anéantissement professionnel et peut-être même personnel – c'est aussi simple que cela. Il m'a ressuscité. Plein de gens étaient curieux de ma personne, mais il était le seul qui avait suffisamment de points communs avec moi et qui aimait ce que je faisais et qui en outre avait véritablement l'intention de m'aider. (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • Il était davantage un bienfaiteur qu'un ami au sens où on l'entend généralement. Il s'est donné du mal pour que je bénéficie d'un bon karma. (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • Bowie me voyait parfois comme un personnage de Dostoïevski actuel ou un Van Gogh moderne. Mais il savait aussi que je ne suis qu'un plouc au fond. Avec lui, j'ai appris des choses dont je me sers encore aujourd'hui. J'ai rencontré les Beatles et les Stones, untel et untel et cette actrice et cet acteur et tous ces gens puissants grâce à lui. J'ai observé. Et une fois de temps en temps je me comporte de façon un peu moins rustique lorsque j'ai affaire à ce genre de personnes. (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • Bowie a tenu à aller rendre visite à mes parents qui vivaient dans une caravane à Détroit. Les voisins de mes parents étaient si effrayés par cette voiture et les gardes du corps qu'ils ont appelé la police. Mon père est un homme merveilleux et il a dit à Bowie "Merci pour ce que vous faites pour mon fils". (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • L'amitié de David était la lumière de ma vie, a réagi Iggy Pop juste après l'annonce de la mort du Thin White Duke dans la nuit de dimanche à lundi. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi brillant. Il était le meilleur. (Iggy Pop, Twitter, 11 janvier 2016)
  • A propos de la pochette de "Blackstar" : Le symbole de l'étoile noire (★ ), plutôt que l'écriture Blackstar, a une sorte de finalité, de simplicité, une noirceur, qui est une représentation de la musique. Beaucoup de gens ont dit que c'était une pochette merdique au moment de sa sortie, que ça avait pris cinq minutes à dessiner . Je crois qu'il y a un malentendu au sujet de la simplicité, elle peut prendre beaucoup de temps à atteindre. (...) Nous sommes confrontés à tant d'images sur internet qu'il est nécessaire d'être direct. L'idée de mortalité est là, et bien sûr l'idée d'un trou noir absorbant tout, le Big Bang, le début de l'univers, s'il y a une fin à l'univers. Ce sont des choses en rapport avec la mortalité. Sur la pochette de la version vinyle, l'étoile est découpée et laisse apparaître le disque vinyl en dessous. Le fait qu'on puisse voir le disque en tant qu'objet physique qui se dégrade (…) est également un commentaire sur la mortalité. Il m'a dit que les paroles de Blackstar étaient très honnêtes. C'était un homme face à sa propre mortalité, et j'espère que le dessin est approprié. (Jonathan Barnbrook, graphiste, Deezen, 2016)
  • A propos de la pochette de "The Next Day : "The Next Day" symbolise l'oubli ou l'effacement du passé.  C'est la pochette qui a le plus divisé, parce que nous n'avons pas fait ce que les gens attendaient, c'est-à-dire une belle photo récente de David Bowie. Nous avons décidé de jouer avec cette attente d'image. Je pense que personne d'autre que Bowie n'aurait pris ce risque. Il était très curieux de connaître la réaction des gens. David Bowie était toujours très respectueux des personnes qui achetaient sa musique, et il voulait qu'ils comprennent les idées. Il comprenait la valeur de l'image sur une pochette d'album quand tous les autres l'avaient oubliée. (Jonathan Barnbrook, graphiste, Deezen, 2016)
  • C’est un grand privilège de l’avoir connu et d’avoir travaillé avec lui. Un homme et un artiste remarquable. Je l’aimais. (Mick Rock, 2016)
Voir toutes les citations de et sur David Bowie

Sources : Culturbox / Télérama
 

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