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mardi 26 mai 2015

Citations en vrac


  • Sans engagement sincère et un effort pour s'impliquer dans la vie, le rock est futile, inutile et sans le moindre intérêt. (Poly Styrene, X-Ray Spex, 1978)
  • Je suis peut-être devenu une icône pour certains. Mais je m'en fous, l'important c'est de continuer à écrire de bonnes chansons. Et j'ai l'impression qu'avec le temps elles sont meilleures. (Paul Weller, 2015)
  • - Qu'aviez-vous en tête en formant les Sex Pistols ?- Rien, parce que je n'ai jamais voulu entrer dans un groupe. Mais quand on m'a proposé de rejoindre les Sex Pistols j'ai sauté sur l'occasion. J'adore écrire. Je me considère comme un songwriter avant d'être un chanteur. A cette époque, il y avait peu d'espoir pour les jeunes paumés, la société n'avait aucun respect pour eux ; aussi j'ai saisi ma chance (Johnny Rotten, 2013)
  • Etre punk c'est trouver sa voie, son style, surtout ne pas suivre bêtement les autres. (Johnny Rotten)
  • Nous avons subi les attaques ignobles de la presse de Murdoch. lmpossible de lutter, de briser ce mur de haine, de mépris et de mensonges. Les autres groupes punk n'étaient pas en première ligne comme nous. Ils ont juste adopté le drapeau. En arborant le même uniforme ils ont détruit le sens de l'individualité que je prônais. C'était l'horreur. On n'a pas gagné un rond et on s'est fait haïr par le pays entier. (Johnny Rotten, 2013)
  • - Le monde de la musique vous a-t-il défendu ?- Vous plaisantez ? lls nous haïssaient tout autant. Des groupes faisaient pression pour que leur label ne nous signe pas, comme Rick Wakeman. Ce trou-du-cul, que fait-il aujourd’hui ? Il joue de l'orgue dans des croisières pour vieux ! Supporter le jugement de types comme lui était insupportable. Mais ma plus grande fierté est que le Parlement ait débattu à notre sujet. Certains nous ont accusés de haute trahison, accusation qui, à l'époque, pouvait être punie de la peine de mort ! Nous avions commis limpardonnable, nous avions attaqué la Reine... (Johnny Rotten, 2013)
  • - Vous attaquiez aussi les grands groupes de l'époque, les Who, les Stones. Etes-vous réconciliés ?- C'était un jeu. J'ai toujours eu la plus grande admiration pour Pete Townshend. Quant à Mick Jagger, il a été formidable lorsque Sid Vicious s'est retrouvé impliqué dans ses terribles histoires. Il a mis à notre disposition ses avocats, alors que notre propre management paniquait sans savoir quoi faire. Je ne l'oublierai jamais. (Johnny Rotten, 2013)
  • Coltrane est quelqu’un qui s’entraînait tout le temps, même les soirs où il jouait, pendant les entractes, il continuait à répéter et à jouer. Ça ne s’arrêtait jamais. Une fois chez lui, il continuait à jouer ; parfois, il jouait à s’endormir. Un ami l’a trouvé un matin le saxophone sur l’abdomen, il s’était endormi en jouant.  (Archie Shepp à propos de son héros John Coltrane.)
  • Pourquoi nous parler de la britpop ? Franchement, qui a envie de reparler de tout ça ? C'est tellement loin, tellement vieux, tout a changé depuis.(Blur, 2015)
  • La célébrité nous met mal à l'aise. Nous aurions détesté finir comme R.E.M. ou les Red Hot Chili Peppers. Même les frictions au sein du groupe, par le passé, ont été un mal nécessaire : nous n'en serions pas arrivés à ce point si nous n'avions pas traversé ces épreuves. Notre but n'a jamais été de jouer les vedettes. Ce que nous aimons, c'est faire du bruit... C'est fabuleux et ça nous suffit amplement. (Archive, 2015)
  • Un concert de deux heures, c'est trois mois de préparation. Si on trouve ça trop astreignant, il faut faire autre chose. Moi, j'ai toujours adoré travailler.(Jessye Norman, 2015)
  • Le jazz a été pour moi un endroit d'expérimentation où les contraintes techniques étaient moindre que dans le classique. Je chante des lignes musicales écrites ou improvisées, comme une instrumentaliste. (Jeanne Added, 2015)
  • Je ne réécoute jamais mes anciens morceaux. Je ne suis pas une fan de Cher ! (Cher, 2013)
  • La chanson me passionne toujours. C'est un puzzle, mêlé de mots croisés. C'est merveilleux. (Charles Aznavour, 2015)
  • Ma seule fierté finalement est dans mon écriture, pas dans mon métier de chanteur. Tout le monde peut chanter, tout le monde ne peut pas écrire. (Charles Aznavour, 2015)


mardi 5 mai 2015

Citations en vrac


  • Il faut bien comprendre que ce que nous faisons demande une énorme concentration. Les Sex Pistols étaient abominables sur scène. Pas du tout professionnels, nuls ! Après un de leurs concerts, Johnny Rotten est venu me voir. "Qu'est-ce-que t'en penses ?" il me demande. Et je lui ai répondu : "Les mecs, je trouve que vous puez". Il m'a dit : "parce que vous, vous puez pas ?". (Johnny Ramone, 1979) 
  • Pendant que j'enregistrais "Berlin", ma femme était un trou du cul, mais j'avais besoin d'une femme dans les environs pour me fouetter, et je la cognais, elle était impeccable dans son genre... Elle appelait ça de l'amour, ha ! ha ! Pendant que nous étions en studio, elle a essayé de se suicider dans la baignoire de notre hôtel... elle s'était tranché les veines... évidemment, elle s'en est sortie. Mais à partir de ce moment-là, on a dû laisser un roadie avec elle pour la surveiller. Et c'est marrant, mais une de mes copines lui avait dit : "Ecoute, si tu veux te suicider pour de bon, coupe-toi les veines dans ce sens-là et pas dans celui-ci !". Remarquez bien que je connais une rock-star dont  la femme s'est suicidée pendant l'enregistrement d'un album, ce sont des trucs qui arrivent... (Lou Reed, propos recueillis par Philippe Manoeuvre à l'Essex House, New York, en avril 1978.)
  • Quand nous avons joué à Los Angeles, les féministes américaines ont fait une manif devant le club où nous nous produisions. Elles trouvaient nos chansons abominablement sexistes. Alors, nous, en arrivant, nous sommes sortis de notre bus, et nous en avons kidnappé une, qui se tenait un peu à l'écart. Mais elle s'est mise à hurler et à rameuter ses copines... Et nous nous sommes retrouvés à trois contre deux cent filles en folie qui nous matraquaient à coup de pancartes... Je dois dire que j'ai été assommé en moins de deux...Philippe Manoeuvre : Mais, heu... Si votre kidnapping avait réussi, qu'auriez-vous, heu...- Ben on l'aurait violée tiens, ha ! ha ! ha ! (Jean-Jacques Burnel, The Stranglers, 1978)
  • J'ai vécu de drôles de trips. A une époque, j'allais au pénitentier de Santa Monica, je passais mon temps au parloir, avec les détenus. On causait. J'vais vous donner un p'tit conseil : n'en faites jamais autant. Car quand ces mecs-là sortent, ils viennent immédiatement chez vous. Et les ennuis commencent. (Eric Burdon, The Animals, 1978)
  • Pierre Benain : Tu sais que Mick Jagger te hait ?Johnny Rotten : Ah ! ah ! Très drôle ! Bien sûr qu'il me hait ! Il me méprise. Et c'est ma grande victoire. Ça me réjouit vraiment. En fait, je lui rends vraiment la vie difficile, lui tout son blé et son train de vie à la con... Et un petit rat comme moi lui empoisonne l'existence. C'est amusant, non ? (1978)
  • En rentrant de voir les Stooges, une fois, je suis monté sur scène avec un groupe, juste pour la rigolade. Je commence à chanter, je plonge dans la foule et j'atterris sur le ventre. Le pied de micro me tombe sur la tête, ça se met à saigner, j'en ai plein la figure, mais je me rends pas compte, tellement je suis bourré. Je dessine des swastikas sur les murs avec mon sang, j'en barbouille les filles du premier rang, jusqu'à ce que l'ambulance vienne m'embarquer pour l'hôpital. Tout le monde me dit que c'était super. (Stiv Bators, The Dead Boys,  1978)
  • Michael Jackson a été génial, car voilà un homme noir qui est devenu une femme blanche. Il faut le faire, hein ? (Karl Lagerfeld)

Citations de Ty Segall


  • J’adore les solos, ça fait tellement partie du rock’n’roll ! (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Mon premier choc musical, j’avais douze ans. Ce qui me fascinait le plus, c’était le chant de Kurt Cobain : il savait se faire doux comme une berceuse malgré la dureté du propos. Je n’avais jamais entendu pareil mélange de fragilité et de force. (Ty Segall à propos de "Nevermind" - Télérama, 2014)
  • J’ai découvert Bowie à 13 ans grâce à Nirvana, et la reprise de The Man Who Sold The World. Ziggy Stardust, la rock star ultime. La classe absolue, irréelle, extra-terrestre ! Dans le rock, il y a un avant et un après Ziggy. Bowie et Marc Bolan (T.Rex) ont amené le glam rock à son apogée, avec une élégance visuelle incroyable.  (Ty Segall à propos de "The Rise and fall of Ziggy Stardust…" - Télérama, 2014)
  • Mon maquillage, c’est un hommage à cette musique totalement décomplexée (le glam), d’une liberté créative sans limite. Le glam est un des rares endroits dans le rock où tu peux t’échapper, lâcher prise. Aujourd’hui, le divertissement est obsédé par l’ordinaire : la télé réalité, le cinéma… j’aime l’idée, au contraire, d’amener du rêve, de proposer une expérience qui te sorte du quotidien. (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Blood Vision est un disque fou, d’une perfection rare. C’est spontané, animal, les chansons durent 1 minute 30. Rien n’est simulé. Jay Reatard (mort à 29 ans en 2010, ndlr) est couvert de sang sur la pochette… C’était un personnage intense, même dans le civil. J’ai eu la chance de jouer avec lui quand j’avais 21 ans, avec l’un de mes groupes, The Traditional Fools. J’étais très fan de sa production lo-fi, brute de décoffrage. C’est un son que j’ai utilisé longtemps.  (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Mon dernier disque est plus produit, plus abouti dans le son. J’ai planché dessus quatorze mois ; un record pour moi, qui emballe habituellement un disque en quelques semaines. C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, je n’avais juste pas les moyens de me l’offrir. Je suis très admiratif du travail d’un producteur comme Tony Visconti (Bowie, T.Rex…) : il respectait vraiment la musique, il passait des nuits sur un morceau. J’ai vraiment essayé de revivre cette obsession du son avec mon disque. (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Le chanteur John Dwyer est plus qu’un ami. C’est un grand-frère pour moi. Il me donne plein de conseils, il a monté son label et sorti mon premier disque, c’est plus qu’un soutien psychologique ! Un type qui propose d’envoyer gratuitement les disques du label aux prisonniers américains… Un génie. Et puis, fierté, il a aussi signé sur son label White Fence, le groupe de Tim Presley. Une autre grande référence pour moi. C’est mon âme sœur musicale. Un type incroyable, super guitariste, grand parolier. Notre collaboration, notamment sur notre album en commun Hair (2012), m’apporte une créativité totalement unique. Il me pousse à tordre les choses, pour les présenter différemment. (Ty Segall à propos de Thee Oh Sees - Télérama, 2014)
  • Mon âme est Black Sabbath ! La charge émotionnelle de cette musique est dingue, elle m’explose le cerveau à chaque fois, c’est physique. (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Simplement mon disque préféré de tous les temps. Un album maudit, qui fût un échec à sa sortie, mais qui emporte la pop ailleurs, haut dans le ciel. C’est de la musique qui rend heureux et en même temps, les Kinks chantent la bizarrerie du quotidien. Les paroles sont géniales, des tranches de vie qui racontent la middle class anglaise. Les paroles sont devenues de plus en plus importantes pour moi. J’essaie désormais d’y faire vraiment attention, et les Kinks y sont pour beaucoup. J’ai passé des nuits à écouter ce disque, il m’obsède : j’ai recherché pendant des semaines le micro avec lequel ils avaient enregistré tel ou tel instrument… C’est mon côté geek obsessionnel du son, je préfère ne pas m’étendre, vous allez avoir peur ! (Ty Segall, à propos de l'album The Kinks Are The Village Green Preservation Society des Kinks, Télérama, 2014)
  • Le premier album du Floyd, avec tout le génie de Syd Barrett. Je découvre pour la première fois des contrées musicales inoubliables ; je n’avais même jamais envisagé qu’elles existaient. Des sons de guitares et des harmonies vocales incroyables. La musique psychédélique à son meilleur niveau, totalement hallucinée. Une preuve supplémentaire, accablante, des bienfaits de la drogue pour la musique, du jazz au rock stoner (rires) ! (Ty Segall, à propos de l'album The Piper at the Gates of Dawn des Pink Floyd, Télérama, 2014.)
  • Syd Barrett est une icône du rock extraordinaire, qui m’inspire chaque jour. (Ty Segall, Télérama, 2014.)
  • C’est simple, finalement : mon cerveau se compose ainsi : les Kinks à gauche, Syd Barrett à droite… et Black Sabbath au milieu ! (Ty Segall, Télérama, 2014.)
 

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